Dit moi donc qui es-tu là haut
Est-ce que seulement tu existes
entends tu les cris, les échos
La souffrance qui persiste
Sais tu au moins qu’ici bas
Des peuples entiers sont tombés
Victimes de sanglants combats
qu’à ton nom on a mené
Sais tu que tes représentants
Salissent l’innocence des enfants
Toutes ces libertés perdues
Voler par d’ignobles barbus
Es-tu donc ce dictateur
Mais j’en doute je l’avoue
Qui se fait appeler seigneur
Et qu’on doit prier à genoux ?

le routier poète

Gastonlagaffe

Juste pour te et pour rendre hommage à ton topique.
Et Merci

– Au pied de cette croix d’ancienne mission,
Ô routier ! qui t’assieds déposant ton bissac
Où roulent pêle-mêle, avec des almanachs,
Du pain dur, des péchés, des humiliations :

On m’a dit que tu fus autrefois le poète
Dont les mains prodiguaient le miel de ses ruchers
À celles et à ceux qui rapprochaient leurs têtes
Pour entendre longtemps des abeilles chanter.

– Il est vrai, mais ils ont vieilli. Je reste jeune.
Leur âme ne connaît maintenant que le jeûne.
Ils ne pardonnent point que je sois encore là,
Qu’autour de mon visage ait poussé ce lilas.

Ainsi voit-on parfois dans le jardin vétuste
Où les adolescents se promènent, le buste
D’un poète dont est fendu le masque fruste
Mais envahi des fleurs du gracieux arbuste.

– Vieux routier, qu’attends-tu ? Ton bâton même tombe.
Ton chien est mort qui se fût couché sur ta tombe,
Et tes enfants sont dispersés. Tout est détruit.
– J’attends, chaque matin, que passe Jésus-Christ.

LE ROUTIER

Ces poèmes sont  » matières  » à une réflexion posée, donc je n’ai eu que peu de réponse.

Ces poèmes sont « matières » à débattre, pour ma part ces derniers ne sont pas ceux que j’admets sur le fond ‘existe-t-il ou pas’.

Ces poèmes sont « matières » à me poser la question « sur le fait de cette existance » étant plus scientifique que croyant, Je laisse à tout un chacun ‘d’avoir une croyance quelconque sur « le Céleste », cela leurs apportent surement un réconfort.

Mon réconfort est LA VIE, j’essaye d’y voir en elle, les meilleurs choses qu’elle m’apporte « de ce fait, j’ y voit ma lumière celle de LA VIE » Matière tu es Matière tu seras….. Où allons nous? Cette question m’interpelle touts les jours….. J’espère que mon voyage ira vers le néant « vaste étendu » pour ceux qui adhèrent et non pas vers « le Céleste » ce dernier n’ayant pas su me démontrer son existance et n’y croyant pas, il serait mal venu de lui demander « asile ».

Stephen Hawhing, astrophysicien britannique, écrivain
A la question suivante:
« Y a-t-il un architecte dans l’Univers? »
a répondu :
« l’Univers n’a pas eu besoin de Dieu pour être créé… »

merci Ancien, naturellement c’est d’un autre niveau que mes modestes poèmes, mais j’apprécie énormément .